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Accessibilité communicationnelle

L’accessibilité communicationnelle pour les personnes sourdes et malentendantes est un combat de tous les jours.

 

Le ReQIS considère l’accessibilité universelle comme « la caractéristique d’un produit, procédé, service, information ou environnement qui, dans un but d’équité et dans une approche inclusive, permet à toute personne de réaliser des activités de façon autonome et d’obtenir des résultats identiques » [1].

L’accessibilité communicationnelle est le volet de l’accessibilité universelle qui concerne spécifiquement les personnes sourdes et malentendantes. En pratique, les environnements et évènement sont conçus pour être fréquentés par tout un chacun, incluant les personnes sourdes et malentendantes et les personnes vivant avec différentes situations de handicap.

Elle doit être pensée, développée et offerte dans un but d’équité et dans une approche inclusive, et non pas dans une visée d’accommodement individuel.

Mettre en œuvre l’accessibilité communicationnelle

Au Québec, les éléments qui permettent la mise en œuvre de l’accessibilité communicationnelle sont entre autres :

  1. La présence d’interprètes en langues des signes québécoise (LSQ), américaine (ASL), d’interprètes oralistes et/ou d’interprètes tactiles lors de tout événement où des personnes sourdes et malentendantes sont susceptibles d’assister.
  2. La diffusion de toute information et document d’intérêt public en version texte ou sous-titrée ainsi qu’en LSQ et ASL (ex : bulletins de nouvelles, publicités, etc.);
  3. L’usage et la mise à disposition de technologies de communication adaptées aux personnes sourdes et malentendantes : sous-titrage, médaillon signé, service-relais vidéo, appareil de transcription pour sourds (ATS), système FM, voyants lumineux pour alarmes, panneaux écrits, etc.
  4. La prise en charge de l’accessibilité communicationnelle par les institutions, les organismes, les instances et les hôtes d’évènements doit se faire idéalement en consultation avec les personnes sourdes et malentendantes visées afin de bien répondre à leurs besoins.
  5. La mise en œuvre de l’accessibilité communicationnelle ne peut pas reposer sur les personnes sourdes et malentendantes. Dans une approche inclusive, l’initiative doit venir de tous les acteurs sociaux.

Formations sur l’accessibilité universelle et communicationnelle

Alter-go offre différentes formations sur l’accessibilité universelle

La docteure en communication Véro Leduc, PhD offre des ateliers et conférences sur l’accessibilité communicationnelle

Le groupe BWB offre différentes formations pour offrir des services sans barrières

L’accessibilité communicationnelle pour les personnes sourdes et malentendantes est un combat de tous les jours.

 

Le ReQIS intervient de différentes façons pour promouvoir l’accessibilité des télécommunications (SRV, Texto 9-11), le sous-titrage (mettre le lien vers Sous-titrage), les services d’interprètes (lien vers services d’interprètes) et l’accessibilité de l’information en langue des signes québécoises.

 

 


Sources :
[1] Groupe Défi Accessibilité, 2012. « Accessibilité universelle : une nouvelle définition ». En ligne
[2] Leduc, V., en collaboration avec Marie-Hélène Couture et Catherine Marzella. 2015. Mieux comprendre les besoins des femmes sourdes et les enjeux qu’elles vivent. Rapport synthèse. Montréal : La Maison des femmes sourdes de Montréal, 21 pages.

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